Double diplôme, engagement sociétal, nouveaux projets : un périple égyptien bien rempli !
Une délégation de l’École s’est rendue sur les terres de Cléopâtre pour assurer la promotion du MScT CSE (Master of Science in Complex Systems Engineering) et parachever le programme de coopération bilatérale ADESFA (Appui au développement de l’enseignement supérieur français en Afrique) entre Centrale Marseille et la faculté d’ingénierie de l’Université du Caire.
« Ce fut un franc succès, se réjouit Olivier Boiron, directeur des relations internationales à Centrale Marseille et directeur du RMEI. Nous avons avancé sur les aspects administratifs et pédagogiques du futur double diplôme de niveau master sur l’ingénierie de l’environnement. »
Et Véronique Moncada, cheffe du projet ADEFSA pour l’École, de poursuivre : « Le double diplôme sera proposé aux étudiants de la faculté d’ingénierie de l’Université du Caire. Ils feront leur première année en Égypte et la seconde à Centrale Marseille. Les élèves ingénieurs centraliens auront la possibilité d’intégrer la première année de master au Caire. »
Les étudiants égyptiens pourront travailler en Europe après leur master franco-égyptien. Quant à leurs homologues français, ils seront à même d’acquérir une expérience internationale au sein de l’une des meilleures universités d’Afrique, grâce à un parcours accompagné.
Au nom de la faculté d’ingénierie de l’Université du Caire, le professeur Mohamed Mohsen ElAttar, vice-doyen aux études supérieures, a remis à Olivier Boiron, responsable de la chaire Unesco et directeur exécutif RMEI, une médaille.
La semaine se déroula ponctuée de visites (au Center for Environmental Research and Studies, aux laboratoires de recherche, au ministère d’Environnement…) et de rencontres.
Le RMEI et ses différents partenaires ont profité de ces retrouvailles pour travailler sur leurs projets communs : le forum entrepreneuriat prévu à Ismaïlia en novembre 2022, le bachelor sur l’environnement – pour lequel le RMEI jouerait le rôle de consultant –, le partenariat public privé pour concevoir un projet environnemental à présenter à la COP27, qui se tiendra à Charm el-Cheikh en 2022.
La France, la Grèce, le Liban et la Tunisie ici représentés par un florilège d’enseignants-chercheurs.
La semaine s’est achevée de façon fort studieuse, avec une conférence du groupe de travail sur l’égalité des genres du RMEI, organisée conjointement par l’association et l’Université du Caire. Issus de sept pays membres du Réseau, les enseignants, chercheurs et experts qui compose ledit groupe, ont restitué les conclusions de leurs travaux respectifs, menés dans le cadre du programme Horizon 2020 Target, dont le RMEI est partenaire.
Tous ont rappelé les contributions essentielles des femmes dans le développement des sociétés. Réunis sous le ciel égyptien, ils sont fermement convaincus que, à force de conférences et d’initiatives diverses, le pouvoir des femmes et leur capacité à changer le monde sera finalement admis. Dans la recherche, l’ingénierie, la médecine, l’astronomie, la politique, les arts… les femmes officient et, ce faisant, servent de modèles.
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Des avancéesDans les pays méditerranéens, et en particulier en Égypte, l’égalité des genres progresse : les jeunes filles des zones rurales accèdent plus facilement à l’éducation ; les femmes pénètrent le monde économique.
Parmi les questions soulevées : quelles stratégies mettre en œuvre pour faire respecter les traités internationaux en matière d’égalité femmes-hommes ou encore comment articuler la nécessaire égalité et les traditions locales ?
Une idée-force a dominé les débats : l’égalité des genres est une condition préalable à la construction d’un monde pacifique, prospère et durable. De fait, la question demeure cruciale des deux côtés de la Méditerranée.
Une partie des participants à la conférence sur l’égalité des genres, qui réunissaient des personnalités académiques, institutionnelles et économiques.
Le RMEI remercie, pour leur accueil chaleureux et leur enthousiasme, Nevine Younes, présidente de l’Association des ingénieurs francophones en Égypte et personne contact pour le projet HOMERe pour l’Égypte ; la professeure Hoda Abou Shady, vice-présidente du Must (Mirs University of Sciences of Technology) ; la professeure Mayada Belal, responsable du bureau culturel et des relations internationales au ministère de l’Enseignement supérieur ; Rym Abderrahmani, attachée de coopération scientifique et universitaire et Ariel Caubet, chargé de mission universitaire, tous deux officiant à l’Institut français du Caire, le directeur et le vice-directeur de la faculté d’ingénierie de l’Université du Caire et toutes celles et tous ceux qui ont accueilli ses membres avec chaleur et générosité.