« En prépa, beaucoup d’étudiants oublient leur corps, nous sommes là pour les aider à retrouver un équilibre »
Qu’est-ce que le gymnase a changé pour vous ?
Le gymnase a tout changé. Depuis son ouverture en septembre 2022, les élèves ont la possibilité de prétendre aux activités sur le site de l’école. Ils n’ont plus à courir dans les différentes infrastructures marseillaises. Ce gymnase permet de pratiquer tous les sports collectifs et certains sports de raquette (badminton, tennis de table). Nous avons vraiment un outil de qualité, bien pensé, bien conçu.
Concrètement, cela signifie que les cours de sport sont intégrés dans la maquette pédagogique, les cours s'inscrivent dans le cadre de la journée, en matinée et entre midi et deux. Cela nous offre une facilité d’accessibilité à la pratique que nous n’avions pas jusqu’alors. Les étudiants n’ont donc plus des amplitudes horaires qui pouvaient parfois les faire finir leur journée à 21h ou 22h. Cet outil a un énorme impact en termes d’accessibilité, de gain de temps, de pratique, de représentativité auprès des autres écoles, du championnat universitaire.
Les bénéfices de ce bâtiment dépassent donc le cadre des cours obligatoires…
Au-delà des étudiants, c’est un outil partagé par l’ensemble des personnels via Centrale Sport. Il est également ouvert à toutes les associations de l’école, c’est le BDS qui attribue les créneaux d’entraînement. Cela nous permet d’avoir des équipes beaucoup plus compétitives, au féminin comme au masculin, pour briller sur des compétitions universitaires et inter-écoles.
Nos élèves ont désormais la possibilité d'accueillir les différents tournois du championnat universitaire. Cela change la performance mais aussi la vie de l’école. La Farigoule, les Pompims peuvent s’y produire, cela apporte du sens et met en valeur nos acteurs.
Après quasiment un an d’utilisation, constatez-vous déjà un engagement en hausse des étudiants dans l’activité sportive ?
C’est encore trop tôt pour le dire. Par rapport aux prévisions du BDS, le taux de participation reste le même. Au sein du championnat universitaire, nous notons déjà une belle performance en handball et une qualification de l’équipe de rugby masculine pour les phases finales du Championnat de France universitaire. Pour l’année à venir, nous allons pouvoir dégager du temps pour que les étudiants aient plus d’entraînements en soirée, pour qu’ils aient de vrais temps de recrutements et de transformations des équipes.
Je (Valérie) forme les responsables des activités pour construire une séance, comment utiliser le matériel en sécurité. Il existe un vrai accompagnement d’APSA pour les associations, pour crédibiliser, les professionnaliser dans leur pratique. Nous faisons également en sorte que les associations qu’on accueille dans notre gymnase comme le club de badminton de Marseille ou le club de basket d’Allauch qui peuvent occuper le gymnase le soir après les associations étudiantes puissent bénéficier à nos étudiants qui pourront avoir un apport et être nourris d’un travail professionnel. Ce que nous essayons de créer avec ce gymnase, c’est un écosystème propre. Nous cherchons comment cela va servir la dynamique de l’école, en se demandant ce qu’on peut y gagner. C’est ce qui dicte toute notre politique de partenariats et d’activités.
Vous avez « décroché » le label JO 2024 ? En quoi cela engage l’école ?
L’idée est de promouvoir le sport au quotidien sur tous nos campus. On parle d’activités olympiques et paralympiques bien sûr, mais aussi, de sport santé, de sport bien-être et tout ce qui peut faire sens pour accompagner l’arrivée des JO dans 400 jours, notamment à Marseille. Nous sommes très actifs dans cette logique-là, à commencer par la fête des sports qui nous a lancés dans cette dynamique génération 2024.
Quels vont être les grands moments de cette année très spéciale ?
En plus des Sp'Art, rencontres sportives et restitutions artistiques de fin de semestre, ce sont les journées universitaires olympiques, la semaine olympique et fin juin, la journée nationale olympique. Autant d’activités qui nous permettent de diffuser des valeurs olympiques, paralympiques. À Marseille, la voile va être un moment fort, on partage beaucoup avec l’association de voile, le MDV (Massilia Défi Voile). Notre objectif, favoriser la rencontre avec les athlètes du Pôle France qui s’entraînent déjà dans la rade de Marseille, faire réfléchir nos étudiants sur de la création d’outils au service de ces athlètes. Notre école d’ingénieurs peut être citée et valorisée aussi. C’est le tout début. Nous allons travailler avec le CREPS PACA en ce sens.