Le CentraleDigitalLab, présentation d’une formation unique, labellisée par le 3IA Côte d’Azur

Publics de la formation

Étudiants ingénieurs, jeunes diplômés niveau Bac +5, docteurs ou professionnels en reconversion souhaitant développer une expertise en IA appliquée.

Débouchés professionnels

Métiers de l’ingénierie IA, data science, consulting, ou gestion de projets technologiques dans des secteurs variés comme la santé, l’aéronautique, ou les smart cities.

2 sessions de recrutement

• Entre le 18 novembre et le 8 janvier 2025

• Entre mai et juillet 2025

La candidature s’effectue en ligne, sur la plateforme eCandidat : https://ecandidat.centrale-med.fr/ 

« Parfois on a des gens en thèse qui sont donc très académiques au niveau de leur cursus et qui ont besoin d’une formation un peu plus pratique pour s’insérer sur le marché de l’emploi » explique Thomas Boudier, enseignant-chercheur Centrale Méditerranée, chercheur à l’INRIA/I3M et responsable du CentraleDigitalLab. 
La formation du CentraleDigitalLab est idéale pour ces profils.

« On rend les élèves exogènes, curieux, à l’image des besoins industriels. Ils sont capables de s’adapter à différents contextes professionnels. En un an, ils peuvent déjà valoriser 4 expériences différentes lors de leurs entretiens. » renchérit Anne-Laure Mealier, enseignante et référente pédagogique de la formation.

Quand Anne-laure Mealier a commencé dans le domaine de l’IA, il y a quelques années, le travail consistait à classer des images, méthodes vite remplacées par la segmentation de données. Depuis un an la demande en chatbot explose. Face à ce monde en perpétuelle évolution, la stratégie de l’école Centrale Méditerranée ne bouge pas d’un iota : ne pas s’adosser à des outils tout faits et focaliser sur la connaissance scientifique et l’infogérance algorithmique de A à Z. Cela garantit deux choses :

• Créer du sur-mesure pour les entreprises. Et c’est ce qu’elles cherchent puisque quand elles sollicitent l'école, elles ont déjà testé les solutions existantes.
   
• Une formation qui ne va pas devenir « has been » au prochain ChatGPT.

Cette exigence met aussi la barre haute en termes de :

• Programme académique. Le socle scientifique solide, qui caractérise les programmes des Écoles Centrales centralienne et le développement de compétences appliquées permettent aux élèves d'appréhender une foule de concepts et de s’adapter aux métiers de demain. « Je crois que le niveau scientifique de la formation est assez atypique. Des formations qui s’adressent à des profils aussi scientifiques c’est rare » confirme Anne-Laure Mealier.
   
• Infrastructure. Les moyens et les ressources mis à disposition des étudiants sont considérables. « On leur donne l’accès à des machines de calculs qui leur permettent de livrer aux entreprises des prototypes probants. En fait, les moyens qu’ils auraient pu avoir en entreprise, ils les ont déjà dans l’école. Si bien que dès qu’ils arrivent en stage, malgré leur statut étudiant, ils savent prendre en main le matériel. » D’ailleurs les retours des entreprises au sujet des diplômés sont exceptionnels : « ça nous rend très fiers. Ils les trouvent débrouillards au niveau des compétences, des technos, ils ont vu toute la chaîne opérationnelle avec nous en classe. » - Anne-Laure Mealier

Parmi les dernières innovations liées à des partenariats, l'école peut également citer ses liens avec l’Université de Reims Champagne-Ardenne, URCA, le Centre de Calcul Régional ROMEO et le Centre de Compétence Français, CCFR. Ils mettent à disposition du CentraleDigitalLab, des simulateurs de particules fines dans le cadre de nouveaux enseignements en informatique quantique.

L’autre composante, qui permet à la formation de rester connectée aux attentes et aux enjeux industriels, ce sont bien évidemment les projets d’élèves. Parmi eux nous pouvons citer quelques exemples :

• Airbus Helicopters : automatisation de la détection de défauts sur des pièces critiques via l’analyse d’images.
   
• Olympique de Marseille : optimisation dynamique du prix des billets en fonction de critères comme la date ou l’attractivité de l’équipe adverse.
   
• Marins Pompiers de Marseille : prédiction des zones d’intervention prioritaires en fonction de multiples facteurs à risques (température, flux de visiteurs, etc.).

Ces modèles développés au sein du CentraleDigitalLab permettent aux étudiants d’appréhender des scénarios concrets tout en livrant des solutions fonctionnelles et innovantes.

Lorsqu’on observe à la loupe les secteurs d’embauche des alumnis, on se rend compte que cela coïncide avec les secteurs des projets vus en cours. Après l’école, ils deviennent ingénieurs de recherche ou chefs de projet IA, data scientists dans des entreprises innovantes avec beaucoup de R&D. Parmi ces secteurs qui recrutent se trouvent : l’énergie, le médical, l’astrophysique, la santé, la finance, mais aussi l’écoconception ou le ferroviaire…

« Il y a de l’IA presque partout aujourd’hui. On est heureux de voir qu’on leur a donné toutes les clefs pour ce transfert de connaissances scientifiques dans l’industrie, qu’importe leur domaine de cœur » - Anne-Laure Mealier.