École

Rencontre avec Enora et Corentin, la nouvelle promotion du Bachelor niçois

Depuis le 8 septembre, la toute première promotion du Bachelor « ingénierie responsable et transformations digitales » s’est installée dans le Campus niçois.

Cette formation concrétise les débuts de Centrale Méditerranée dans sa nouvelle géographie : un littoral, où l’école continue de construire une ingénierie responsable.

Nous avons recueilli les impressions d’Enora et Corentin, étudiants depuis quelques jours à peine à Centrale, rive Nice.
Photo de promotion Bachelor Centrale Méditerranée

De Centrale Marseille à Centrale Méditerranée

En réponse, aux besoins importants en ingénierie des employeurs de la région Sud, notamment en cadres intermédiaires et managers d’équipes opérationnelles, Centrale Méditerranée a décidé d’ouvrir un deuxième campus à Nice. Qui dit nouveau campus, dit nouvelle promotion et même dans le cas présent, une nouvelle formation : le « Bachelor ingénierie responsable et transformations digitales ».

Commençons par une présentation. Ce Bachelor est la première formation post-bac lancée par Centrale Méditerranée. Diplôme de 3 ans, il propose des enseignements en prise avec les défis contemporains de notre société que sont l’environnement et le numérique. La recette et les leçons tirées de la formation d’ingénieurs centraliens sont appliquées à bien des égards à la maquette pédagogique du Bachelor niçois :

  • des enseignements d’excellence, avec des enseignants-chercheurs de haut vol
  • une forte dimension internationale puisque la moitié des cours sont donnés en anglais et que le stage de 3e année se déroule à l’étranger
  • le modèle de l’alternance généralisé à toute la promotion, invitant les étudiants à se frotter au monde de l’entreprise le plus vite possible pour éprouver les enseignements théoriques.

Un cadre exceptionnel

En embarquant à bord de la ligne 3 du tramway, on atterrit bien vite à Nice Meridia, un écoquartier unique bordé de parcs, offrant une qualité de vie et de travail incomparable. C’est au sein de ce catalyseur d’innovation, que le CentraleDigitalLab de Centrale Méditerranée s’est installé, aujourd’hui rejoint par le Bachelor « Ingénierie responsable et transformations digitales ».

Tout est inédit : le lieu, la formation et ses élèves tout juste majeurs qui ont fait le choix de confier leurs 3 prochaines années à notre Centrale. Nous rencontrons Enora et Corentin qui ont réussi à passer un recrutement sélectif et toujours plus inclusif.

Nous les avons interrogés sur leurs motivations et leurs impressions à l’issue de ces premiers jours passés à Nice. Pour Corentin, originaire d’une petite ville à proximité d’Aix-en-Provence, nouvelle vie rime déjà avec nouvelle ville. « C’est très beau et agréable de vivre à la fois dans une grande ville et au bord de la mer ! ».

Les deux jeunes gens sont conscients de la chance qu’ils ont de bénéficier d’un environnement de travail aussi confortable. Surtout Corentin qui nous confie qu’au lycée, il était toujours dans des classes de « 30 parfois 35 élèves, où il fallait traverser des couloirs dans tous les sens entre chaque heure de cours. Ici tout est neuf, c’est vachement agréable ».

Campus Nice

Comme on se découvre !

Bien entendu cet effectif volontairement restreint permet une relation privilégiée. « En termes de cohésion, on se connait déjà tous pas mal ». Ce qui vaut pour les élèves l’est aussi avec le corps enseignant. « C’est plus facile de suivre les cours, car les prof’ peuvent nous aider individuellement » précise Corentin complété par Enora « on peut poser des questions, ils sont là pour nous et ils adaptent leur programme les uns en fonction des autres. Par exemple, si on voit quelque chose en maths, on va en parallèle le mettre en application en physique ».

Corentin avoue trouver plus d’intérêt dans les matières, mais aussi dans la pédagogie. Le fait que les enseignants soient des enseignants-chercheurs les crédibilise à ses yeux. « Tout est plus tangible. Et puis, ils continuent d’être en prise avec leur domaine et moi je me sens plus concerné par la matière ».

Un choix mûrement réfléchi

S’ils restent incertains quant à leur futur métier, Corentin comme Enora savent très bien pourquoi ils sont là où ils sont, et ce qu’ils viennent chercher dans ce Bachelor : « cela va nous permettre de travailler à l’international et avoir un bon niveau en sciences et en informatique » explique la jeune femme.

Pour Corentin, c’est aussi une bonne alternative à la classe préparatoire, il confie avec beaucoup de transparence préférer un programme sur 3 ans, plus digeste et immédiatement tourné vers le monde professionnel qu’une classe préparatoire qui l’aurait probablement étouffé. « Le programme est mieux réparti et ça me permet d’avoir une vie par ailleurs et si possible de poursuivre avec le programme ingénieur à Centrale Méditerranée ».

Pour Enora, le choix est aussi multifactoriel. Originaire de la région, elle voue une passion à l’informatique, et comme Corentin, elle se destine à une grande école d’ingénieurs. Alors quand elle découvre le Bachelor et son programme elle se dit : « c’est LA formation, tout est parfait. » Après avoir été reçue sur Parcoursup, elle nous confie : « J'étais certaine de mon choix. J’étais très contente. Je m’y attendais un petit peu tout de même, car j’ai eu un entretien qui s’était bien passé, mais c’était un réel soulagement »

« Ingénierie responsable et transformation digitale » ça vous évoque quoi ?

18 ans cela peut sembler jeune pour avoir conscientisé le rôle de l’ingénierie dans la résolution des crises écologiques et sociales à venir. Et pourtant… En discutant avec Enora et Corentin, on se rend vite compte qu’ils sont déjà engagés et conscients de leurs rôles. Pour l’une comme pour l’autre, leur futur métier devra optimiser les dépenses, les matériaux, lutter contre le gaspillage énergétique et appliquer systématiquement les logiques d’écoconception.

« Notre Bachelor est basé sur l’ingénierie et sur l’écologie. On va avoir pas mal de conférences là-dessus dont une la semaine prochaine sur le climat. C’est très très important. Ça me préoccupe parce que la planète est en danger entre autres à cause du réchauffement climatique. On ne doit plus être dans la surconsommation et faire des produits qui sont juste là pour stimuler l’achat avec aucune utilité sociale derrière » complète Enora du haut de ses 18 balais. Et d’ajouter « Le futur sera totalement concerné par ces domaines. Le monde d’aujourd’hui est déjà ultra-connecté. Je pense que ça va aller en s’accroissant dans le futur. D’ailleurs il faut qu’il y ait plus de femmes dans le domaine de l’informatique. Aujourd’hui dans le Bachelor on est 34 %, ce n’est pas assez, mais par rapport aux écarts des autres formations c’est pas mal ! » Corentin se destine, s’il a le choix plus tard, à un domaine responsable.

Le Bachelor va leur permettre d’affiner leurs affinités et leur projet professionnel avec des enseignements rythmés autour de 4 grandes thématiques :

picto ecole

Cité connectée

Pour construire la ville intelligente de demain en utilisant les technologies de l’information et de la communication pour améliorer la qualité des services urbains et optimiser les dépenses énergétiques.

picto  monde

Données et représentation du monde

Pour savoir utiliser les données pour optimiser l’efficacité des process durables, développer et optimiser les offres de service, les modalités de fonctionnement et les performances des organisations.

picto  ordi

Nouvelles technologies, santé et vivant

Pour devenir un acteur incontournable dans le développement des nouvelles technologies dédiées aux services et aux objets connectés liés à l’univers de la santé et du vivant.

picto organigramme

Industrie du futur et transformations

Pour être capable d’intégrer de nouvelles technologies, notamment numériques responsables et respectueuses de l’environnement, dans la chaîne de production industrielle.

Faire partie d'un tout, et d'un début

Le Bachelor a une forte dimension professionnalisante. Il est découpé comme suit :

  •  1re année immersion professionnelle : stage de 1 à 2 mois en entreprise ou laboratoire
  • 2e année mobilité internationale : stage métier de 2 à 3 mois
  • 3e année alternance en entreprise : statut apprenti sur toute l’année universitaire

Enora sait déjà qu’elle partira au Japon, par passion, par curiosité aussi. Concernant son stage elle a quelques pistes, mais elle fait surtout confiance à l’école qui accompagne chaque étudiant à trouver l’alternance qui lui ira comme un gant et peut s’appuyer sur son puissant réseau d’acteurs du monde économique : près de 50 entreprises sont partenaires de l’école. Les étudiants ont bien compris qu’en rejoignant ce Bachelor, ils ont aussi rejoint une Centrale, un réseau.

D’ailleurs alors qu’ils viennent de commencer l’année, Corentin et Enora ont déjà rendu visite à leurs camarades marseillais. Un moment interpromo qui les a inspirés : « Jeudi dernier on a pu échanger avec le secrétaire de l’Union Associative qui nous a expliqué comment nous à Nice on pourrait développer nos propres associations. Pour moi c’est excitant de faire partie de cette formation à ses débuts il y a tout à inventer et tout à découvrir » témoigne Corentin. L’esprit d’entreprendre et de solidarité propre aux centraliens est déjà assimilé par les deux étudiants : « Dans la classe il y en a déjà qui se sont motivés pour créer un bureau des élèves. On est en train de créer tout ce qu’il n’y a pas. Quand on découvre un manque, on le signale ou on le fait nous-même. On est en train d’initier quelque chose et on sait que l’année prochaine on pourra accompagner les nouveaux primo-entrants ».

En effet, cette formation est vouée à grandir vite avec des élèves aussi investis dans la vie de leur école. École qui ambitionne de doubler ses effectifs, renforcer toujours plus l’inclusivité pour s’ouvrir aux jeunes femmes et aux élèves boursiers talentueux, tout en renforçant sa communication autour du « 100 % alternance ».

Corentin, Enora et toute cette belle promotion d’explorateurs, nous vous souhaitons une année d’apprentissages et de découvertes aussi vaste que le littoral.

Pour plus d'informations, contactez :

Portrait Stéphanie Waldung

Stéphanie Waldung

Manager du programme Bachelor

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